ROMAIN TEMPEZ, RESPONSABLE INVESTISSEMENTS, CHEZ NORIAP « Nous partons à chaque fois d'un silo type »

«Noriap est engagée dans un programme d'investissements qui planifie la construction d'un nouveau silo par an quasiment. Ce sont exclusivement des silos d'expédition par la route et disposant d'unités de triage et parfois de séchage. Lorsque nous décidons de la construction d'une nouvelle installation, nous partons d'un silo type, standardisé au maximum, issu des retours d'expérience du terrain, établi avec les meilleurs rapports qualité-prix, et que nous adaptons selon les situations, en mettant au coeur de nos réflexions, sécurité du personnel et environnement. L'idéal, d'un point de vue investissements et besoins, c'est un silo de 35 000 ou 40 000 m3 (26 000-30 000 t) contenant 15 ou 20 cases, 2 ponts à bascules (un à l'entrée et un à la sortie) et trois trémies de réception au débit de 600 t/h. Le silo métallique de type palplanche est généralement la catégorie de silo vers laquelle nous nous orientons. Le guide de conception des silos de Coop de France, qui notamment compare les types de silo, conforte d'ailleurs notre choix. En termes d'équipements, nous avons nos préférences, par exemple un certain type d'épurateur pour le nettoyage, ou les fonds pentés en béton pour la reprise du grain. Mais sur ce point, nous allons prochainement tester les planchers vibrants. Bien souvent, les maîtres d'ouvrage ne prennent en compte que le coût initial d'un investissement, alors qu'il vaut mieux évaluer le coût durant tout son cycle de vie. Un exemple : il suffit parfois de prévoir lors de la conception du projet une petite passerelle d'accès sur un équipement, afin d'éviter la location d'une nacelle pour chaque intervention du service maintenance. »